Philippines - Cebu (1)

J33A - lundi 11 février 2019 – Tubigon hôtel – Tubigon port

Distance parcourue : 0,54 Km - Moyenne : 5,7 Km/h

Dénivelé montant : 0 m - Pente montante Maxi : 0 %

Dénivelé descendant : 8 m - Pente descendante Maxi : 2 %

Altitude départ : 8 m - Altitude arrivée : 0 m - Altitude Maxi : 8 m

Heure de réveil : 7h30 - Heure de départ : 9h56 - Heure d'arrivée : 10h06

https://www.bikemap.net/fr/r/4765227/#/z18/9.9516552,123.9618945/google_roadmap

 

J33B - lundi 11 février 2019 – Tubigon (Bohol) – Cebu city (Cebu) – traversée en ferry

Distance parcourue : 41,08 Km - Moyenne : 12,2 Km/h

Heure de départ : 11h57 - Heure d'arrivée : 14h18

https://www.bikemap.net/fr/r/4765230/#/z11/10.1228755,123.924925/google_roadmap

 

J33C - lundi 11 février 2019 – Cebu city Port – Cebu city hôtel

Distance parcourue : 3,16 Km - Moyenne : 7,9 Km/h

Dénivelé montant : 14 m - Pente montante Maxi : 3 %

Dénivelé descendant : 4 m - Pente descendante Maxi : 3 %

Altitude départ : 0 m - Altitude arrivée : 10 m - Altitude Maxi : 10 m

Heure de départ : 15h11 - Heure d'arrivée : 15h34

https://www.bikemap.net/fr/r/4765235/#/z16/10.298555,123.902405/google_roadmap

Je me réveille à 7h30 lorsque le téléphone qui me sert de réveil matin sonne. Ce n’est pas très tôt mais j’ai le temps aujourd’hui car je compte prendre le ferry de midi et cela ne me laisse pas assez de temps pour faire autre chose que l’achat du billet et déjeuner. Je regarde par la fenêtre et pour l’instant c’est grand soleil. Comme la veille je fais mon petit déjeuner dans la chambre.

Je quitte l’hôtel vers 10 heures avec toutes mes affaires importantes dans mon sac à dos de façon à ne pas avoir à toucher aux sacoches avant de prendre le ferry.

Je me rends au guichet où j’ai vu les prix affichés hier mais ce n’est pas ici que cela se passe. Il y a pourtant deux personnes derrière des guichets mais ils me disent qu’il faut aller à « l’office ». Cela ne m’aide pas beaucoup mais comme d’habitude il y a un troisième homme qui sort de nulle part et qui me dit de le suivre. Le « bureau » n’est pas loin et les guichets sont identiques aux autres mais il y a un ordinateur et une imprimante ici. Il faut montrer le passeport et le nom est imprimé sur le billet passager ainsi que sur celui (en cinq exemplaires) du vélo. Pour le passager c’est 200 Pisos et pour le vélo c’est 250 pisos. J’ai vu ensuite qu’ils avaient mis la valeur du vélo à 5 000 Pisos.(environ 84 Euros). Je ne sais pas si c’est cela qui détermine le prix à payer pour le vélo ou si c’est ce que je peux réclamer en cas de destruction de l’engin.

J’ai ma liasse de billets et le ticket de caisse mais ce n’est pas terminé. L’homme qui m’a accompagné me dit qu’il faut faire tamponner le billet du vélo et me fait un geste pour me montrer la direction. Je vais donc dans la direction indiquée mais je ne vois rien qui ressemble à un guichet. Heureusement pour moi il m’a suivi et ouvre une porte qui donne sur une petite entrée et me fait signe de la suivre. Il frappe ensuite à une autre porte et l’ouvre lorsqu’on l’y invite. Il y a un homme derrière un bureau sur lequel il n’y a que deux tampons. L’homme doit être important ou il doit se faire craindre car mon guide le gratifie d’un très respectueux « good morning sir » et lui explique que j’ai un vélo. L’homme met le coup de tampon et me dit que c’est OK.

Je ne sais pas trop de quoi il s’agit mais c’est la première fois que je dois faire cette démarche. C’est peut-être un contrôle des marchandises qui passent d’un état philippin à un autre. Peu importe, j’en ai terminé avec les formalités et l’homme me dit de me rendre au port vers 11 heures.

Cela me laisse le temps de déjeuner et de faire quelques courses pour avoir de quoi manger si la traversée est longue.

A 11 heures je prends la direction du port qui est tout proche. Le bateau « Lite Ferry 20 » est à quai. C’est un petit ferry. Il n’a pas encore chargé de véhicule mais je vois des gens qui y montent. Je passe au guichet payer les 20 Pisos de taxe portuaire et je me dirige vers le bateau après avoir fait contrôler mes billets. Un hommes du bateau prend les doubles du billet vélo et m’indique où le mettre. Je laisse mon vélo sur la béquille à l’endroit indiqué et je me dirige vers l’arrière du bateau où se trouvent des sièges passagers (de simples bancs en bois). Il y a deux ponts avec des sièges pour les passagers. Les ponts sont repérés A et B et il y a aussi les numéros des places sur les bancs. Je suis sur le pont « A », place numéro « 5 ». C’est le pont supérieur et à l’avant juste à la gauche du poste de pilotage.

Le bateau quitte le quai trois minutes avant midi. Le chargement n’est pas bien important. Il y a quatre camions, deux motos, mon vélo et une quarantaine de passagers. Le prix pour les camions est assez élevé et heureusement pour la compagnie car le prix des billets passagers (environ 135 Euros) ne paierait même pas le gasoil.

La traversée se passe sans problème. Le bateau ne va pas vite ni en ligne droite car il y a beaucoup de petits ilots dans le coin et des bouées qui signalent probablement des hauts fonds. L’équipage semble très bien connaitre la route et les moments où ils doivent être vigilants ou non.

Nous arrivons à Cebu city à 14h18 après deux heures et vingt minutes de traversée. Les passagers sortent en premier cette fois-ci et comme mon vélo est du côté de la sortie je fais comme eux.

Je m’attendais à une circulation infernale à Cebu city mais c’est plutôt calme. Je suis la trace que j’avais préparée pour faire le tour des hôtels. Les premiers ne sont pas loin du port, très proches les uns des autres et ils semblent tous corrects. Le problème c’est qu’ils sont tous complets. Sur les cinq que j’ai vus aucun n’a des chambres pour une personne de disponible et deux seulement ont encore des chambres pour deux. L’un propose des chambres avec climatisation et douche froide à 700 Pisos et l’autre à 800 Pisos si la chambre pour deux n’est occupée que par une personne sinon pour deux personnes c’est 1000 Pisos. Le deuxième a très bel aspect mais je ne sais pas à quoi ressemblent les chambres car je ne les ai pas visitées. L’hôtel avec des chambres doubles à 700 Pisos est correct et il me convient. Il y a un bon wifi et je peux laisser le vélo à l’intérieur. J’ai pris une nuit pour l’instant mais je pense rester à Cebu au moins une nuit de plus pour avoir le temps de visiter les environs.

 

 

J34 - mardi 12 février 2019 – Cebu – visite de la ville et montée à Skyline Garden et TOP

Distance parcourue : 34,33 Km - Moyenne : 10,35 Km/h

Dénivelé montant : 730 m - Pente montante Maxi : 15 %

Dénivelé descendant : 730 m - Pente descendante Maxi : 15 %

Altitude départ : 10 m - Altitude arrivée : 10 m - Altitude Maxi : 654 m

Heure de réveil : 7h30 - Heure de départ : 10h09 - Heure d'arrivée : 17h30

https://www.bikemap.net/fr/r/4766347/#/z13/10.3352431,123.887565/google_roadmap

Je me réveille encore ce matin avec un ciel couvert et il pleuviote lorsque je suis prêt à partir. Les employés de l’hôtel me regardent partir en pensant que je vais attaquer la petite montée en face. Ils sont un peu déçus car je n’ai enfourché mon vélo que pour traverser la rue et me mettre à l’abri tout en prenant mon petit déjeuner au restaurant qui est juste en face. Dans ce restaurant ils ont le petit déjeuner philippin qui comprend du riz et de la viande ou des légumes comme pour tous les autres repas, mais ils ont également du café. Comme il y a une pâtisserie juste à côté toutes les conditions sont remplies pour faire un copieux et agréable petit déjeuner.

La petite pluie ne dure pas et je quitte le restaurant vers 10h10 repu et pas mouillé. Je n’aurai pas d’autres averses aujourd’hui et la journée sera plutôt chaude et ensoleillée.

Je commence par me rendre vers le port où je suis arrivé hier soir car il y a quelques bâtiments de l’époque espagnol à voir. Ils sont tous dans le même quartier et pas loin de l’hôtel. La circulation n’est pas très facile mais il y a pire. Les bouchons sont provoqués par les feux qui ne laissent passer qu’une voie à la fois. Ceci fait environ une minute trente secondes d’attente pour trente secondes de feu vert. Je fais comme les motos et j’essaie de me faufiler entre ou à côté des voitures mais ce n’est pas facile car il y a souvent une jeepney qui est arrêtée près du bord pour prendre et déposer des passagers ou en travers parce qu’elle essaie de se remettre dans la circulation. Ce n’est donc pas très facile en deux roues mais cela reste beaucoup plus rapide qu’avec une voiture qui doit attendre que la file avance.

J’arrive assez rapidement sur place et je commence par un agréable parc qui se trouve devant le fort San Pedro. Il faut payer 30 Pesos (0,50 Euros) pour visiter le fort. L’organisation est bizarre car il faut d’abord écrire son nom sur un registre puis ensuite sur le billet d’entrée. Heureusement qu’il n’y a pas beaucoup de monde car il n’y a qu’une seule caisse et ces formalités créeraient vite un bouchon. Les espagnols ont commencé la construction de ce fort en 1565. La visite est rapide mais plutôt agréable. L’endroit est bien arboré et fleuri et il y a un petit musée réparti sur quelques pièces du bâtiment. Certaines gravures montrent le fort à une époque où il était très proche de la mer. Il en est assez éloigné aujourd’hui et des bâtiments, dont la poste, empêchent de la voir depuis les remparts. Ci-dessous quelques liens pour ceux qui veulent en savoir plus.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fort_San_Pedro

https://www.cebucitytour.com/cebu-destinations/cebu-fort-san-pedro/

https://www.lonelyplanet.com/philippines/cebu-city/attractions/fort-san-pedro/a/poi-sig/480624/357333

A quelques centaines de mètres du fort se trouve la croix de Magelan et juste derrière cette croix la Basilique del Santo Niño.

La croix de Magelan est une croix qui a été érigée le 4 avril 1521 selon les vœux de Magelan pour marquer l'endroit où les premiers Philippins chrétiens, Rajah Humabon et la reine Juana, furent baptisés par Fr. Pedro Valderama. Elle est maintenant protégée par une petite chapelle.

Derrière la croix de Magelan se trouve la basilique de l’enfant saint. Cette basilique en pierre a été construite entre 1735 et 1736 sur l’emplacement où existait une église en bois construite en 1536 à l’endroit où les espagnols avaient trouvé l’année précédente une sculpture de l’enfant jésus.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Basilique_de_l%27Enfant_Saint

Après cette visite de la ville je prends la direction de la montagne. J’ai prévu d’aller jusqu’au point de vue appelé « Top » qui se trouve à 650 mètres d’altitude. Je fais un petit détour pour voir un temple bouddhiste qui n’a rien d’extraordinaire mais qui mérite quand même le petit détour avec quelques pentes un peu raides.

Je n’en ai pas terminé avec les pentes raides car il reste encore environ 550 mètres de dénivelé montant et la pente est le plus souvent entre 10 et 12%. A partir de l’altitude 500 mètres environ il y a de beaux points de vue sur la ville de Cebu et l’île de Mactan. Je fais donc quelques arrêts pour prendre des photos. Au moment où la route principale redescend il faut prendre à gauche une montée raide qui conduit à « Top ». La route passe d’abord devant un site appelé « shyline Garden ». Il y a des stèles avec des noms qui forment un bâtiment construit en cercle autour d’une jolie tour métallique. IL y a un parc fleuri en avant et aussi des fleurs tout autour du bâtiment. La vue est à 360 degrès et on voit donc Cebu city, l’océan et la montagne.

Après cette visite je continue la montée jusqu’à « TOP ». J’y arrive vers 16h15 et cela ne vaut pas le coup de payer l’entrée de 100 Pisos pour faire quelques photos et ressortir. Je me contente donc de faire quelques photos depuis le parking d’un restaurant. La vue depuis le point de vue ne doit pas être bien différente mais juste plus confortable.

Le retour est plus rapide puisque c’est en descente jusqu’à Cebu City. La circulation en ville est un peu plus difficile que ce matin mais cela reste acceptable pour une grande ville.

Demain je prends la direction du sud de l’ile de Cebu. J’ai plusieurs choix possibles pour la ville d’arrivée. Le parcours devrait faire entre 40 et 60 kilomètres sans grosse difficulté. Ce devrait donc être une journée plutôt tranquille.

 

J35 - mercredi 13 février 2019 – Cebu city - Carcar

Distance parcourue : 41,47 Km - Moyenne : 13,92 Km/h

Dénivelé montant : 195 m - Pente montante Maxi : 4 % (8% église de Carcar)

Dénivelé descendant : 198 m - Pente descendante Maxi : 4 % (8% église de Carcar)

Altitude départ : 10 m - Altitude arrivée : 7 m - Altitude Maxi : 52 m

Heure de réveil : 8h00 - Heure de départ : 10h30 - Heure d'arrivée : 15h30

https://www.bikemap.net/fr/r/4767392/#/z11/10.2010063,123.767875/google_roadmap

En fin de parcours aujourd’hui le compteur totalisateur indique 2 023,65 kilomètres depuis le départ de Manila le 10 janvier 2019.

Depuis plusieurs jours je me couche un peu tard et je retarde de plus en plus l’heure de réveil. Ceci n’est pas idéal dans un pays chaud où il est préférable de se lever tôt pour profiter un peu de la brève « fraicheur » matinale. Il faudra donc que je corrige cela mais aujourd’hui je ne me réveille qu’à huit heures. Le temps de réorganiser les sacoches, de donner des détails sur mon parcours au sympathique gardien de l’hôtel, de prendre le petit déjeuner et il est déjà 10h30 lorsque je commence le parcours.

Rien de grave car j’ai plusieurs options aujourd’hui et la plus courte fais environ 40 kilomètres. Si je choisis cette option et si je ne fais pas d’arrêt je peux sans problème être à destination avant 14 heures.

Sur les 20 premiers kilomètres le parcours est commun aux trois possibilités prévues pour aujourd’hui et le choix est donc reporté à plus tard. Après environ 500 mètres en ville sur des artères peu fréquentées je rejoins la grande route qui part vers le sud. Il y a beaucoup de circulation et aussi des bouchons. Comme d’habitude il est possible de se faufiler un peu mais il faut rester vigilant et bien observer ce que font ou vont probablement faire les autres. Le trafic reste important sur les 15 premiers kilomètres environ. Ensuite il y a moins de véhicules mais la route se réduit aussi à une seule voie dans chaque sens avec parfois un accotement bétonné et parfois pas d’accotement. Comme les voies ne sont pas très larges les camions et bus ne laissent pas une distance de sécurité très grande et il je suis parfois obligé de m’écarter sur un accotement non goudronné.

Malgré ces petits inconvénients le parcours se passe bien. Il n’y a que quelques petits moutons blancs dans le ciel et ils n’ont pas la bonne idée de venir s’intercaler entre le soleil et mon parcours. C’est donc une journée de plein soleil aujourd’hui et le compteur indique 40 degrés. C’est une température au soleil finalement assez acceptable.

Au kilomètre 28 je traverse une zone avec des restaurants et il est 12h30. Je fais un petit tour dans l’agglomération pour voir s’il y a des restaurants avec un environnement plus agréable que sur le grand axe. J’en trouve un très propre et très bien aménagé avec une pancarte « bon appétit » (les anglais et américains utilisent aussi parfois ces mots de français). Je prends une assiette de riz avec du porc cuisiné dans une sauce avec des légumes. La salle de restaurant est rafraichie avec des ventilateurs et il y a une carafe d’eau fraiche sur la table.

En sortant je trouve l’extérieur un peu chaud mais il ne me reste qu’une douzaine de kilomètres pour rejoindre Carcar. C’est l’option la plus courte mais ce sera suffisant pour aujourd’hui si je trouve une ébergement correct et abordable à Carcar. L’option Toledo est déjà abandonnée puisqu’il aurait fallu que je m’écarte de la côte à Naga au kilomètre 20 environ. L’option Moalboal est encore possible mais pas souhaitable car un peu longue pour un départ aussi tardif.

J’arrive devant les deux premiers hôtels de Carcar vers 14h30. Ils sont environ deux kilomètres avant le centre-ville mais il y a des restaurants autour et ce serait une option possible. Il est encore tôt et je veux voir le centre-ville et un autre hôtel que j’ai sélectionné lors de la préparation du parcours avant de décider. Je me contente donc de rentrer pour connaitre le prix.

Le premier « Carcar Travelers Inn » propose des chambres climatisées à 800 Php. Je visite les chambres qui sont assez grandes et tout à fait correctes. Certaines ont une fenêtre et d’autres pas mais elles sont au même prix. Il y a une grande cour qui peut être fermée et qui sert de garage pour les deux roues.

Le deuxième « Tatope Travel Lodge » propose deux types de chambres climatisées. Celles qui ont la douche chaude sont à 1 100 Php et celles qui ont la douche froide sont à 900 Php. C’est plus cher que le premier et je ne demande pas à voir une chambre car cet hôtel est plus cher sans proposer rien de plus. Il est donc éliminé de ma liste.

Je continue jusqu’à la « ville » où je fais d’abord un tour vers l’église qui est la seule chose à voir dans le coin. Je pousse ensuite jusqu’à la sortie de la ville en suivant le grand axe pour le cas où il y aurait des hébergements non signalés sur les cartes numériques. Je ne vois rien et reviens vers le centre en direction du troisième et dernier hôtel sélectionné. Il est bien placé en ville et propose lui aussi des chambres climatisées avec douche froide à 800 Php. Je visite une chambre. Elle est très grande avec une grande baie vitrée équipée de doubles rideaux pour que le soleil ne transforme pas la chambre en four. Il y a aussi le wifi. La dame qui me fait visiter me dit qu’il ne passe pas dans les chambres mais je constate ensuite que ça marche correctement dans celle qu’elle m’a attribuée. Il y a aussi une cour qui peut être fermée et où je peux mettre mon vélo. La chambre est du même niveau que le celle du « Carcar Travelers Inn » mais deux fois plus grande et l’hôtel est presque au centre-ville. C’est donc ici que je m’installe pour la nuit.

Demain il me reste environ 55 kilomètres pour rejoindre Moalboal. Ce sera un peu plus vallonné qu’aujourd’hui mais pas bien méchant. Moalboal est sur la côte ouest de Cebu alors que je suis actuellement sur la côte est. Il serait peut-être intéressant de continuer sur la côte est mais pour l’instant je reste sur mon parcours préparé. Je remonterai peut-être la côte est plus tard avant de quitter Cebu car il faut que je rallonge mon parcours d’une semaine environ sur chacune des îles qu’il me reste à visiter (ou que je visite d’autres îles ou que je prépare un parcours dans le nord de Luzon).

 

 

J36 - jeudi 14 février 2019 - Carcar - Moalboal

Distance parcourue : 48,84 Km - Moyenne : 14,78 Km/h

Dénivelé montant : 463m - Pente montante Maxi : 5 %

Dénivelé descendant : 452 m - Pente descendante Maxi : 4 %

Altitude départ : 7 m - Altitude arrivée : 18 m - Altitude Maxi : 200 m

Heure de réveil : 8h00 - Heure de départ : 9h37 - Heure d'arrivée : 15h20

https://www.bikemap.net/fr/r/4768412/#/z11/10.0355938,123.518225/google_roadmap

Ce matin c’est encore un réveille tardif volontaire à 8 heures. Le ciel est bien couvert ce matin et il ne laisse pas présager une journée très ensoleillée. Il a dû pleuvoir cette nuit et comme mon vélo n’était pas entièrement couvert par le toit je le retrouve ce matin sous un grand plastique. C’est sans doute le gardien de nuit qui a eu cette bonne intention pour lui.

Je quitte l’hôtel vers 9h35 et je prends le petit déjeuner à la sortie de la ville car la route monte tout de suite et je ne sais pas s’il y a des villages plus loin. Les montées ne sont pas difficiles et les plus longues sont terminées au kilomètre 12 environ.

Il y a un gros marché ou plutôt une foire aux bestiaux à Montalongon au kilomètre 10 environ. Je m’y arrête pour acheter des petites galettes. Je pense que c’est fait avec du coco. C’est bon et ça coûte 20 Pisos le sachet de quatre ou 50 pisos les trois sachets de quatre. Comme je ne connais pas je me contente d’un seul sachet mais j’aurais peut-être dû en prendre trois car c’est la première fois que j’en vois et je n’en retrouverai peut-être pas. Je fais un tour rapide du marché sans aller sur le haut du village où semble se tenir le marché aux bestiaux.

Il commence à tomber un petit crachin lorsque j’arrive vers le kilomètre 30. Je suis alors dans un gros village, il est 12 heures 30 et il y a des restaurants. Je fais donc halte dans un établissement très propre et qui parait presque neuf. Je prends une assiette de riz et une petite assiette de spaghettis en sauce avec quelques rondelles de saucisses. Le tout coûte 25 Pisos ce qui est vraiment très peu cher. Le crachin continue et comme ce n’est pas vraiment gênant je reprends la route.

Je suis rejoint par un cyclo philippin qui est en VTT et qui n’a pour seul bagage qu’un petit sac à dos. Il me demande où je vais et lorsque je lui dis à Moalboal il me répond « Moalboal only ». Il me dit sa destination mais je ne connais pas le nom et je ne l’ai pas retenu. D’après lui c’est à une centaine de kilomètre d’ici. L’après-midi est déjà bien entamée et je pense qu’il aura du mal à y arriver avant la nuit. Ce matin, peu après la sortie de Carcar, un homme en moto a roulé un moment à ma hauteur et lorsque je lui ai dit que j’allais à Moalboal il a répondu « it is very fare ». Il y a donc une grosse différence d’appréciation de la difficulté entre ceux qui ont l’habitude de faire des distances en vélo et ceux qui ne pratiquent pas mais c’est aussi comme cela en France et partout je suppose.

Vers le kilomètre 45 la pluie se met à tomber vraiment fort et je m’arrête un moment sous de gros arbres le temps que la grosse averse se calme. Cela dure une bonne dizaine de minute. Je reprends la route mais l’averse ne tarde pas à reprendre aussi de plus belle. Je ne suis qu’à trois ou quatre kilomètres de Moalboal et je ne peux pas être mouillé plus que ne le suis alors je continue.

Arrivé à Moalboal je m’abrite sous un auvent devant le Mac Do et je regarde la position des hôtels sur Google maps. La pluie se calme un peu quelques minutes et je vois passer le cyclo philippin qui avait dû se mettre à l’abri pendant la grosse averse. Je pense qu’il va devoir revoir ses plans car la forte pluie de tarde pas à reprendre et elle durera presque deux heures.

J’avais sélectionné trois hôtels dans la ville où je suis en ce moment et d’autres près des plages. Il pleut de nouveau dru mais je suis trempé alors il est inutile d’attendre et je commence ma recherche d’hébergement. Le premier « Jade’s resthouse » est environ 200 mètres avant le Mac Do. Je reviens sur mes pas et demande depuis la route à la dame qui est devant. Il lui reste une chambre à 1 100 Pisos. C’est plutôt cher mais nous sommes ici près des plages dans une ville touristique alors c’est peut-être le prix. Le deuxième « MJ’s residences » est complet et j’oublie de demander le prix. Le troisième « Emok’s guest house » a des lits dans des dortoirs mixtes de 6 lits à 200 pisos le lit ou des chambres à 1 500 Pisos. Je crois que ce sont des chambres familiales pour 5 personnes mais c’est tout ce qu’il y a. La pluie continue à tomber fort et il faut que je prenne une décision. Je visite un dortoir qui est correct. Il y a trois fois deux lits superposés et une petite salle de bain avec eau froide. Les serviettes de toilettes et le papier toilette sont fournis et il y a un distributeur de savon liquide dans la salle de bain. Personne n’occupe la chambre pour l’instant. Il y a un distributeur d’eau chaude et froide ainsi que du café et du sucre à volonté dans les parties communes. Je n’ai encore jamais dormi en dortoir mais quelquefois chez l’habitant et c’est souvent beaucoup plus sommaire que cela. Je vais donc tester le dortoir pour cette nuit. Lorsque je passe à la réception pour payer deux jeunes anglaises y arrivent en taxi tricycle. Elles ont réservé à l’avance et la dame me dit que nous serons dans la même chambre. Elles sont déjà installées sur deux lits du bas lorsque j’y arrive. Je me dépêche de poser quelques affaires sur le seul lit du bas qui reste avant que quelqu’un d’autre ne l’occupe. Dans le dortoir à coté il y a un jeune couple espagnol et personne d’autre pour l’instant. Les deux anglaises sont couchées sur leurs lits et occupées avec leur smartphone. Je ne pose pas de questions et passe à la salle de bains pour prendre une douche et laver mon linge du jour. Il y a un auvent devant les chambres et je fais un étendage avec deux tendeurs. Il y a également une table, deux chaises et un petit et vieux canapé sous l’abri. La table et les chaises sont libres mais le canapé est occupé par les espagnols. Cela tombe bien car c’est de la table dont j’ai besoin. J’y installe mon petit PC que je peux brancher sur secteur aux quelques prises qui sont à proximité.

Lorsque la pluie se calme les anglaises partent en direction de la ville et le couple espagnol ne tarde pas à suivre. J’en profite pour rentrer mes sacoches qui sont encore un peu mouillées. Je ne sors que ce dont j’ai besoin pour ce soir et je les verrouille deux à deux sous le lit avec deux petits cadenas à câble que j’ai dans mes sacoches et que j’utilise aussi lorsque j’abandonne vélo et sacoches pour faire des visites. Les filles ont laissé toutes leurs affaires dispersées un peu partout sur les lits disponibles. Je pense  qu’elles ont l’habitude de ce genre d’hébergement et que ce doit être habituel de faire confiance aux autres occupants. Je n’ai pas l’intention de toucher à leurs affaires et elles peuvent être tranquilles de ce côté par contre elles auront peut-être une nuit pas très calme car il est très probable que je ronfle un peu.

La prochaine étape est Alegria ou à proximité en fonction des hébergements disponibles. Il y a des chutes d’eau à proximité et du canyoning. Je n’ai pas l’intention de faire du canyoning mais cela n’empêche pas de faire un tour aux chutes. Pour demain le mieux serait que je reste ici car il y a des plages et parait-il de grands bancs de sardines et des tortues. J’ai pris beaucoup de choses inutiles dans mes sacoches mais j’ai oublié le masque et le tuba. Il y a aussi peut-être la possibilité de voir des requins baleines mais c’est plutôt Oslob, sur la côte Est, qui est réputée pour cela. Si je veux voir des requins baleines il faudra donc probablement que je revienne vers la côte est. Ce n’est pas loin et c’est un peu prévu mais pas encore regardé les possibilités d’hébergement. Oslob attire beaucoup de touristes avec les requins baleines et je suppose que les hôtels et autres hébergements en profitent pour pratiquer des prix élevés. Il faut donc que je fasse quelques recherches avant d’y aller pour essayer de trouver des prix acceptables.

 

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