Philippines - Siquijor (1)
J43A - jeudi 21 février 2019 – Dumaguete (hôtel) – Dumaguete (port)
Distance parcourue : 0,81 Km - Moyenne : 4,4 Km/h
Heure de réveil : 8h30 - Heure de départ : 10h00 - Heure d'arrivée : 10h10
https://www.bikemap.net/fr/r/4776839/#/z18/9.312645,123.31/google_roadmap
J43B - jeudi 21 février 2019 – Dumaguete (Negros) – Siquijor city (Siquijor) – traversée en bateau
Distance parcourue : 24,6 Km - Moyenne : 17,9 Km/h
Heure de départ : 11h07 - Heure d'arrivée : 12h30
https://www.bikemap.net/fr/r/4776844/#/z12/9.2651431,123.4115/google_roadmap
J43C - jeudi 21 février 2019 – Siquijor city recherche hôtel
Distance parcourue : 7,3 Km - Moyenne : 8,7 Km/h
Dénivelé montant : 47 m - Pente montante Maxi : 6 %
Dénivelé descendant : 36 m - Pente descendante Maxi : 4 %
Altitude départ : 0 m - Altitude arrivée : 11 m - Altitude Maxi : 30 m
Heure de départ : 12h36 - Heure d'arrivée : 14h40
https://www.bikemap.net/fr/r/4776850/#/z15/9.216455,123.509965/google_roadmap
Je fais la grasse matinée ce matin car l’hôtel est à deux pas du port et j’ai l’intention de prendre un bateau pour Siquiror avec départ entre 10 heures et midi. Pour 10 heures ce n’est déjà plus possible puisque c’est l’heure à laquelle je quitte l’hôtel. Après quelques dizaines de mètres je m’arrête pour prendre le petit déjeuner, riz et viande, et terminer par un café.
Il est 10h30 lorsque j’arrive devant les guichets de GL Shipping Lines. Ils ont un bateau qui part pour Siquijor city à 11 heures. Je prends mes billets passager (140 Pisos) et vélo (50 Pisos) et je me rends sur les quais. Comme à Li Loan (Cebu) il ne semble pas y avoir de taxe portuaire ici ou alors elle est intégrée au prix du billet passager. Je ne vois pas de bateau à quai au nom de la compagnie. Je demande et on m’indique d’aller tout au bout. Au dernier quai il n’y a qu’un petit bateau avec une coupée étroite pour embarquer les passagers. Je demande à nouveau et c’est bien celui-ci. La coupée est un peu étroite pour le vélo avec les sacoches mais en comprimant un peu les bagages et avec l’aide d’une personne du bateau je réussis à embraquer ma monture. Il y a quelques vagues et le bateau remue déjà pas mal à quai. Cela laisse supposer que ce ne sera peut-être pas une traversée aussi tranquille que les précédentes.
Le bateau quitte le quai à 11h07 avec une petite cinquantaine de passager à bord. Certains ont des colis sinon comme fret il n’y a que mon vélo. La recette encaissée pour cette traversée est donc d’environ 50 x 140 soit 7 000 Pisos (environ 120 Euros). La traversée dure environ 1h30.
Finalement le bateau est presque plus stable lorsqu’il avance qu’à quai. Il remue un peu plus que les gros ferries mais la traversée est malgré tout assez confortable.
Je prends le temps de me repérer dans la « ville » de Siquiror ». Elle est petite et on en a vite fait le tour. Je discute un moment avec un couple de français qui circule en scooter sur l’île depuis quelques jours. Ils ont loués un logement à San Juan (autre ville de l’île) par l’intermédiaire de Airbnb. Ils me disent qu’il y a moins de vagues à San Juan qu’à Siquijor. Ils ont vu trois tortues en se baignant hier à San Juan.
Il faudrait que je me procure masque et tuba. Je fais le tour des quelques magasins de la ville et je trouve un modèle enfant à 275 Pisos. La vendeuse a un emballage ouvert pour faire essayer. Ce n’est pas le grand confort mais ça devrait aller pour de courtes séances. J’achète donc le matériel et je le testerai dans les jours à venir.
Après le repas je me mets à la recherche d’un hébergement. Je ne suis pas difficile sur l’emplacement puisque je peux facilement me déplacer. Il y a une publicité au port pour deux hôtels « Das Traum Guesthouse » à Dumaguete et à Siquijor city qui proposent des chambres simples avec ventilateur à 350 Pisos. Je note les deux emplacements. Pour l’instant c’est celui de Siquiror qui m’intéresse mais lorsque je serai de retour à Dumaguete j’irai voir celui de cette ville. J’avais noté deux hôtels à Siquijor. Je vais en premier voir celui qui est dans la direction opposée aux maintenant deux autres puisque j’en ai ajouté un à la liste. L’hôtel « Diamond de Siquijor » est isolé à environ 3 kilomètres de la ville. Il est au bord d’une plage déserte ce qui n’est pas mal mais je préfère en voir d’autres. Pour aller à l’hôtel « villa Marmarine resort » que j’avais aussi sélectionné je dois passer devant « Das Traum Guesthouse ». J’y suis rapidement et il y a bien des chambres avec ventilateur à 350 Pisos. La dame qui est là me fait visiter. C’est en réalité une chambre double avec salle de bain privé mais eau froide seulement. La maison est bien. Il y a des parties communes bien aménagées et une grande terrasse. Le seul défaut est que la clé n’ouvre pas la porte et que la fenêtre qui ouvre sur la terrasse ne se verrouille pas. Il y a une grande armoire qui peut être fermée avec un antivol de vélo. Lorsque je partirai j’y enfermerai mes sacoches cadenassées et cela devrait convenir comme protection. C’est aussi un peu isolé à environ un kilomètre de la « ville » et ce n’est pas sur une plage. Le coin est calme et il me plait. Le prix est plus que correct et je réserve pour trois nuits. J’ai droit à une remise de 50 Pisos ce qui porte les trois nuits à 1 000 Pisos.
Demain je pense faire le tour de l’île qui fait environ 85 kilomètres. Normalement ce ne doit pas être trop montagneux. Il y a pas mal de routes qui traversent l’île pour visiter l’intérieur les jours suivants. Ce ne sont peut-être que des chemins et je verrai cela demain.
J44 - vendredi 22 février 2019 – Siquijor – tour de l’île
Distance parcourue : 79,81 Km - Moyenne : 14,93 Km/h
Dénivelé montant : 805 m - Pente montante Maxi : 11 %
Dénivelé descendant : 805 m - Pente descendante Maxi : 9 %
Altitude départ : 11 m - Altitude arrivée : 11 m - Altitude Maxi : 201 m
Heure de réveil : 7h30 - Heure de départ : 8h47 - Heure d'arrivée : 17h30
https://www.bikemap.net/fr/r/4778077/#/z12/9.2065471,123.56571/google_roadmap
C’est la lumière du jour qui me réveille ce matin vers 7 heures. Je résiste un peu et je sors finalement du lit à 7h30. Je quitte l’hôtel vers 8h45 après avoir verrouillé mes sacoches et fermé l’armoire avec un antivol de vélo. C’est beaucoup de précautions car les trois nuits où j’ai dormi en dortoir je me suis aperçu que les autres occupants ne se souciaient pas des vols et laissaient trainer leurs affaires en leur absence sur le lit ou au sol. Au dortoir à Oslob il y avait des caissons cadenassables pour les bagages et j’étais le seul à en utiliser un.
Mon but est de faire le tour de l’île mais je continue le chemin qui longe plus ou moins la mer car je veux voir « Villa Marmarine Resort » qui est un hébergement que j’avais sélectionné car il avait de bons commentaires et certains parlaient de chambres doubles ventilateur et eau chaude à 700 Pisos. Je n’ai pas de mal à le trouver car il est au bout d’un chemin avec un portail qui ferme l’accès à la mer. Le portail est ouvert et j’entre pour voir. C’est un grand ensemble avec accès direct à la plage privée puisque l’hôtel en barre l’accès. C’est un bon emplacement pour ceux qui veulent passer leurs vacances dans un endroit tranquille au bord de l’eau mais c’est à environ 4 kilomètres de la ville de Siquijor et il n’y a rien à proximité. Je suppose qu’ils ont un restaurant et tout ce qu’il faut pour les clients mais je ne regrette pas d’avoir choisi un hébergement mieux placé par rapport à la ville et moins orienté plage car ce n’est pas ce que je recherche.
Je reviens ensuite sur la route principale qui est plutôt tranquille et assez plate au début. Il y a une bonne petite montée avant Larena (kilomètre 11). Je n’ai pas pris de petit déjeuner ce matin et je fais une pause repas à Larena qui est une petite ville portuaire pas plus grande que Siquijor mais aussi commerçante.
Pour le reste du parcours c’est une alternance de parties plates et de petites montées et descentes. Vers le kilomètre 50 la route s’éloigne de la côte et grimpe une colline. C’est une vraie montée avec des pentes le plus souvent entre 7 et 9% et avec un passage à 11%. Le sommet est à environ 200 mètres d’altitude.
Le reste du parcours est principalement descendant ou plat. Je fais un pause baignade à San Juan qui semble être la « ville » la plus touristique de l’île. J’ai vu beaucoup d’hôtels et de guesthouses et beaucoup de touristes au bord de la route mais à 16 heures la plage était déserte. Je fais un premier essai de mon masque pour enfant et c’est plutôt concluant. Je vois bien et le masque est étanche. Le problème ici est le même qu’à Anda. Il n’y a pas assez de profondeur. Il faudrait aller très loin pour nager confortablement et espérer voir encore des tortues. Je n’ai jamais eu plus d’un mètre d’eau et ce sont les oursins qui semblent être en plus grand nombre ici. J’ai quand même vu quelques poissons et quelques belles étoiles de mer.
J’arrive à Siquijor vers 17h30. Je fais quelques courses et je dine avant de rentrer à l’hôtel. Il y a un match de volley sur un terrain une centaine de mètres avant l’hôtel. Je regarde un moment. Ils jouent sérieusement avec arbitre et tableau de marquage mais ce sont des équipes mixtes et pas de grands joueurs. Ce sont je pense des gens qui jouent pour s’amuser mais qui font ça sérieusement.
Demain je reste encore sur l’île. J’ai plusieurs possibilités pour occuper la journée. Je pense visiter un peu l’intérieur en vélo et peut-être monter au « mount Malabahoc » point culminant de l’île à 628 mètres d’altitude. J’espère que j’aurai aussi le temps de trouver un coin favorable pour la baignade et avec des fonds plus intéressants que ceux que j’ai vus aujourd’hui.
J45 - samedi 23 février 2019 – Siquijor city - mount Malabahoc – Siquijor city
Distance parcourue : 53,16 Km - Moyenne : 12,06 Km/h
Dénivelé montant : 938 m - Pente montante Maxi : 14 %
Dénivelé descendant : 938 m - Pente descendante Maxi : 16 %
Altitude départ : 11 m - Altitude arrivée : 11 m - Altitude Maxi : 620 m
Heure de réveil : 7h40 - Heure de départ : 9h07 - Heure d'arrivée : 17h30
https://www.bikemap.net/fr/r/4779138/#/z12/9.1782643,123.543235/google_roadmap
Encore un réveil tardif et encore une journée bien ensoleillée et chaude. Il aurait été préférable de partir plus tôt ce matin mais je ne quitte l’hôtel qu’à 9h07 et le soleil est déjà haut.
Je suis la même route qu’hier jusqu’au kilomètre 6 environ. Cette partie est plate et facile. Ensuite je prends la route qui part à droite et grimpe dans la montagne en s’éloignant de la côte. Le début est bien exposé au soleil mais c’est roulant et la pente n’est pas raide. Les passages les plus pentus arrivent lorsque la route est un peu plus ombragée et les trois derniers kilomètres de montée sont sur une très petite route qui est très bien ombragée. Le point culminant du parcours est atteint au kilomètre 19. Il n’est pas loin du point culminant de l’île auquel on accède par des escaliers.
Un peu avant d’arriver au point culminant il y a un site qui est signalé « guérisseurs » sur la carte maps.me. Le site est aménagé avec des escaliers pour atteindre la partie haute et il y a des sanitaires en bas. Il ressemble à un camping et il y a des tentes sur la partie haute. Certaines sont posées sur le sol et d’autres à l’étage d’un structure en tube métallique. Je ne vais pas plus loin car les tentes au sol barrent le passage. Je ne sais pas si ce sont les « guérisseurs » qui vivent sous les tentes ou si ce sont leurs « patients » qui logent ici mais peu importe je n’ai pas besoin de guérison pour l’instant et je ne pousse pas mes investigations plus loin. Avant de monter au sommet je rencontre deux couples de français à scooter. Ils sont venus ici pour voir les « guérisseurs » et ne montent même pas à la tour qui est au point culminant de l’île. Il n’y a un panneau en bas qui indique 128 marches. Je ne sais pas si les escaliers de la tour métallique sont inclus ou non dans ce total. Qu’ils le soient ou non l’accès reste facile et accessible à tous.
Depuis un kilomètre environ il y a parfois des stations de chemin de croix avec des sentiers dallés qui conduisent à d’autres stations dans la forêt. Au point culminant de l’île il y a aussi une station avec une grande croix au centre et deux plus petites disposées à droite et à gauche. Je suppose que dans ce pays très chrétien on a fait un chemin de croix qui passe par un sommet qui symbolise le mont Golgotha.
Il y a aussi une tour métallique avec des escaliers au sommet Sans elle toute la vue serait barrée par les arbres. De la plateforme au haut de la tour le regard passe par-dessus la végétation et donne une belle vue à 180 degrés environ. Pour le reste d’autres sommets proches et boisés barrent la vue jusqu’à la mer.
La descente est très raide au début et ensuite il y a quelques petites montées et pas mal de travaux de réfection de la chaussée. Je fais la pause de midi dans le premier restaurant ouvert que je trouve. Je m’arrête pour visiter des grottes mais le guide est obligatoire pour la visite et pour avoir un guide il faut aller au village. Le village est à moins de 500 mètres et j’y passe obligatoirement mais cette organisation est trop compliquée et je n’ai pas envie de perdre mon temps avec un guide pour voir une grotte qui est peut-être sans intérêt.
Plus loin dans la descente il y a deux jeunes hommes devant une grille. Ils me font des signes et je j’entends « cave ». C’est en descente et je ne peux pas m’arrêter à leur hauteur. Je remonte quand même pour voir de quoi il s’agit. Les grilles sont ouvertes et derrière il y a un escalier qui descend dans un gouffre de trente mètres de profondeur si ce qu’ils me disent est vrai. Ils demandent 100 Pisos pour faire visiter. Je ne pense pas que ce soit un prix officiel pour la visite mais plutôt qu’ils se sont improvisés guides et qu’ils tentent le coup avec les touristes. Ils me disent qu’il y a de l’eau en bas et je crois apercevoir une très petite rivière qui coule sous les renfoncements de la roche. Tout ceci est bien banal et je ne descendrais pas voir en bas ce qui est visible depuis le haut. Je fais quelques photos depuis la plateforme avec leur autorisation et je leur laisse un petit pourboire pour leurs explications.
Je rejoins la côte un peu avant San Juan et je cherche une plage où il pourrait y avoir plus de profondeur d’eau qu’hier. Je ne trouve rien de mieux mais je teste quand même un nouvel endroit. La marée est descendante et il y a encore moins de hauteur d’eau qu’hier. Par contre il y a plus de coraux et c’est un peu le problème. Il faut chercher les endroits où on peut mettre les pieds pour se mettre debout sans se blesser ni abimer le corail. A marée haute avec un au moins cinquante centimètres d’eau en plus le coin doit être pas mal. C’est probablement à cause de la marée basse qu’il n’y a presque personne dans l’eau. Les gens qui sont à l’hôtel ici doivent se baigner à marée haute de préférence.
Je rentre à Siquijor city en empruntant une route plus directe mais qui monte un peu plus que celle de la côte. Comme hier soir je dîne avant de rentrer et je fais quelques achats (fruits, gâteau de riz, part de poulet) pour faire un autre petit repas plus tard ce soir.
L’île de Siquijor est calme et agréable et je pourrais y rester quelques jours de plus pour la baignade et d’autres visites mais je pense en avoir vu l’essentiel et je vais reprendre le bateau pour Dumaguete demain en fin de matinée ou dans l’après-midi. Je pense passer encore deux nuits à Dumaguete car c’est le point de départ qui semble être le plus simple pour visiter les lacs jumeaux. Les commentaires disent le plus souvent que ces lacs n’ont pas d’intérêt particulier mais que la route qui y conduit donne de beaux points de vue. Je pense donc y aller et, même sans le chargement lourd, ce sera un bon exercice car c’est dans la montagne.
J46A - dimanche 24 février 2019 – Siquijor hôtel – Siquijor port
Distance parcourue : 6,81 Km - Moyenne : 9,85 Km/h
Dénivelé montant : 72 m - Pente montante Maxi : 7 %
Dénivelé descendant : 79 m - Pente descendante Maxi : 8 %
Altitude départ : 11 m - Altitude arrivée : 4 m - Altitude Maxi : 15 m
Heure de réveil : 7h45 - Heure de départ : 9h31 - Heure d'arrivée : 11h00
https://www.bikemap.net/fr/r/4780293/#/z17/9.217915,123.515745/google_roadmap
J46B - dimanche 24 février 2019 - Siquijor – Dumaguete (traversée en ferry)
Distance parcourue : 24,83 Km - Moyenne : 18,8 Km/h
Heure de départ : 13h00 - Heure d'arrivée : 14h20
J46C - dimanche 24 février 2019 – Dumaguete port – Dumaguete hotel
Distance parcourue : 3,28 Km - Moyenne : 8,23 Km/h
Dénivelé montant : 8 m - Pente montante Maxi : 2 %
Dénivelé descendant : 0 m - Pente descendante Maxi : 0 %
Altitude départ : 4 m - Altitude arrivée : 12 m - Altitude Maxi : 12 m
Heure de départ : 14h32 - Heure d'arrivée : 15h45
https://www.bikemap.net/fr/r/4780296/#/z16/9.31053,123.3069/google_roadmap
Retour sur Negros aujourd’hui après avoir passé trois nuits sur l’agréable et calme île de Siquijor. Il y a des bateaux tôt le matin mais je veux rester encore deux nuits à Dumaguete et il est inutile que j’y arrive avant 14 heures. Je ne me précipite donc pas et, par chance, je croise deux autres clients de l’hôtel. Ils logent comme moi dans les chambres avec ventilateur qui sont à l’étage de la maison des propriétaires et nous nous sommes déjà vus plusieurs fois. C’est un couple qui visite l’île en moto de location. Ils ont fait le tour des plages et San Juan ne leur a pas plu. Par contre ils ont bien aimé Salagdoong beach. Cette plage est sur une pointe de la côte Est de l’île et la route principale n’y passe pas. Il faut prendre une petite route pour y aller et je ne l’ai pas vue lorsque j’ai fait le tour de l’île. Ce n’est pas très important pour moi car je ne recherche pas particulièrement les plages. Ils ont aussi séjourné à Dumaguete. Ils étaient à l’hôtel « vintage Inn ». Il est signalé sur maps.me et je l’ajoute aux signets. Ils me disent que l’hôtel est très bien et qu’il y a des chambres doubles avec ventilateur à 525 pisos. Le quartier est juste un peu bruyant car il y a un grand marché en face de l’hôtel. J’ai maintenant trois adresses d’hôtels à bas prix sur Dumaguete ce qui me laisse de la ressource en cas de forte réservation.
Je quitte l’hôtel vers 9h30 et je vais d’abord au port pour voir les horaires des bateaux. Il y a trois compagnies qui ont un horaire affiché. Le premier bateau part à 10h30 mais c’est un bateau rapide qui ne prend que des passagers. Le départ suivant est à 13 heures et le bateau appartient à la compagnie GL Shipping Lines que j’ai utilisée pour venir. Le troisième est un ferry de la compagnie Montenegro et il part à 14 heures. Le parcours aller s’est bien passé avec le petit bateau et je prends mon billet chez GL Shipping Lines. J’apprendrai plus tard en discutant avec un homme que les bateaux de cette compagnie ne naviguent pas les samedis. La raison : « ils ne sont pas chrétiens ». Je suppose donc que cette compagnie appartient à des membres d’une religion qui interdit le travail du samedi.
Je vais ensuite prendre mon petit déjeuner puis faire une dernière petite balade en vélo en bord de mer.
Je reviens vers le port pendant la pause de midi et tout est très calme. Il y a une taxe portuaire de 14 Pisos à payer ici. Je ne vois pas le bateau que j’ai emprunté pour le trajet aller mais un bateau encore plus petit marqué au nom de la compagnie et qui porte un nom qui est coché sur mon billet. C’est un bateau avec une coque et deux flotteurs sur les côtés. Ce type de bateau de fabrication locale acier et bois est appelé « Bancas » au Philippines. L’embarquement n’est pas plus compliqué qu’il y a trois jours mais il n’y a qu’une cabine avec des sièges et pas de place pour le vélo. Un membre de l’équipage m’aide à le faire passer à l’arrière du bateau par l’extérieur. C’est assez facile car il y a un plancher entre la coque et les flotteurs. Le vélo fera le voyage dans une petite coursive entre le local moteur et le conduit d’aspiration d’air du moteur.
La cabine s’est bien remplie pendant que j’installais mon vélo et il n’y a plus de place. Il y a par contre quelques bancs à l’arrière du bateau sur le compartiment moteur. Ce ne sont pas les meilleures places car le moteur fait beaucoup de bruit et dégage quelques vapeurs mais l’accès à la plage arrière est facile et c’est à cet endroit que je ferai la plus grande partie du trajet. C’est un bon emplacement pour le cas où il y aurait quelques animaux marins à voir. Plusieurs fois il m’a semblé voir quelque chose sortir de l’eau. J’ai donc redoublé d’attention et j’ai vu très distinctement deux dauphins faire leurs sauts habituels. Ils étaient hélas un peu loin du bateau et ils n’ont pas été visibles assez longtemps pour que je fasse une photo.
Nous arrivons à Dumaguete vers 14h20. Je laisse descendre tous les passagers avant de sortir mon vélo. La coupée est placée cette fois-ci à l’avant du bateau et le couloir extérieur est trop étroit pour mon vélo avec les sacoches. L’allée centrale de la cabine est aussi trop étroite et il faut que j’enlève deux sacoches (une à l’avant et une à l’arrière du même côté). Avec une largeur moindre et un poids réduit le vélo peut quitter le bateau sans problème. Il ne reste qu’à revenir chercher les deux sacoches et à les remettre en place pour prendre la route.
Il y a des restaurants à la sortie du port et je fais ma pause déjeuner ici. Je pars ensuite vers les deux hôtels « Vintage Inn » et « das Traum Guesthaus » que je ne connais pas encore. L’hôtel « Vintage Inn » est le plus proche du port et le mieux placé au centre-ville. Le bâtiment est très correct mais je pousse jusqu’au deuxième ne pas avoir de regrets. C’est aussi un bâtiment correct mais il est plus excentré. Je ne rentre pas pour me renseigner mais je sais que le prix pour la chambre simple avec ventilateur est de 350 Pisos. Je reviens vers l’hôtel « Vintage Inn ». Les chambres simples avec ventilateur et douche froide sont à 400 Pisos. Il y a le wifi dans les chambres et de la place pour mon vélo dans le local du groupe électrogène de secours. Je réserve pour deux nuits sans demander à voir la chambre. Ce n’était pas nécessaire car l’hôtel est vraiment très bien. La chambre est correcte et propre. Il n’y a pas de télévision mais cela ne me manquera pas. La salle de bain est petite mais fonctionnelle. La fenêtre par contre donne sur un espace d’un mètre environ avec un autre bâtiment. Ce n’est pas très grave car les parties communes sont très vastes, très lumineuses et très bien meublées. A deux pas de ma chambre il y a un petit coin salon avec une table basse, un canapé trois places et deux fauteuils. Il y a également un distributeur d’eau chaude et froide dans le très large couloir.
Pour demain je prévois de visiter les lacs jumeaux. Le site est à une trentaine de kilomètres avec la première moitié plate et la seconde montagneuse. C’est donc une soixantaine de kilomètres sans le chargement qui sont au programme du jour.
Commentaires
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- 1. Chantal PREVOST Le 23/02/2019
Bonjour Jean-Marie: on vient de faire une petite visite des Philippines en parcourant ton site; il semble que tout se passe bien; nous avons aussi du soleil chez nous, un printemps très précoce, peut-être même trop.... et surtout un manque d'eau, mais pour l'heure on profite de ce beau soleil et on te souhaite un beau voyage; A plus tard; Chantal et Bernard
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