Philippines - Bohol (1)

J25 - dimanche 03 février 2019 - Ubay - Anda

Distance parcourue : 56,90 Km - Moyenne : 14,60 Km/h

Dénivelé montant : 310 m - Pente montante Maxi : 5%

Dénivelé descendant : 314 m - Pente descendante Maxi : 6 %

Altitude départ : 9 m - Altitude arrivée : 5 m - Altitude Maxi : 37 m

Heure de réveil : 6h15 - Heure de départ : 7h30 - Heure d'arrivée : 13h30

https://www.bikemap.net/fr/r/4757226/#/z11/9.8926634,124.5036/google_roadmap

Je n’avais pas mis de réveil pour ce matin mais les bruits de la maison me réveillent à 6h15. J’ai fait une bonne nuit et il est l’heure de se lever. Je quitte l’hôtel vers 7h30 et je retourne vers le port où je sais trouver des restaurants. Je fais mon petit déjeuner avec une saucisse, un œuf poché et du riz. Un groupe de philippins est plus exigeant que moi. Ils soulèvent tous les couvercles et posent des questions à la jeune fille qui tient le restaurant. Ils trouvent finalement ce qui leur convient car ils s’installent à une table. Tout ce petit monde finit par me poser les questions habituelles. La jeune restauratrice ne semble pas comprendre que l’on puisse voyager en vélo. Le groupe de philippins comprend et l’un d’eux résume la situation pour la restauratrice en lui disant « cycling is his passion ». Il n’est pas loin de la vérité mais c’est plutôt le voyage en vélo que le sport cycliste que j’apprécie.

Il fait très beau ce matin et le ciel est presque entièrement dégagé. Comme prévu la route est facile et il y a peu de circulation. Les paysages de collines verdoyantes et les abords des habitations très fleuries sont très agréables.

Je fais une nouvelle pause repas vers le kilomètre 37. Je n’ai pas vraiment faim mais je les restaurants semblent assez rares sur cette route alors j’assure le coup. Il y a une bouilloire dans le restaurant et je fais remplir mon gobelet pour terminer le repas avec une infusion. Je paie l’assiette de riz + une petite assiette de légumes et viande + le gobelet d’eau chaude 30 Pisos.

Je m’arrête de nouveau trois kilomètres plus loin au carrefour où je dois choisir entre Anda et Jagna. J’ai à peine le temps de démarrer Google maps pour regarder les hôtels qu’une moto s’arrête à ma hauteur. Le conducteur est allemand et la passagère Philippine je suppose mais je n’en suis pas certain. Le conducteur me conseille d’aller sur Anda pour les plages de sable blanc. Il me dit que je devrais trouver des hôtels à 800 Pisos. J’avais déjà presque décidé de prendre la direction de Anda quitte à revenir sur mes pas pour terminer à Jagna si je ne trouvais pas de logement à prix convenable. Les conseils du sympathique motard allemand font pencher un peu plus la balance et je prends la direction de Anda.

C’est à moins de 15 kilomètres sur une route tranquille et sans difficulté. J’y arrive rapidement et je commence ma recherche de logement. Je visite en premier un de ceux que j’avais sélectionnés lors de la préparation du voyage. Le « Anda divers enjoy garden resort » (drôle de nom) à bien des chambres à 750 pisos mais aucune n’est disponible. Les seules chambres qui sont disponibles sont à 1450 Pisos. La patronne me donne une adresse d’hôtel « Hangover » qui a des chambres à partir de 499 Pisos. Elle m’explique que c’est à côté du marché. Je tourne un peu dans le coin sans le trouver mais ces recherches ne sont pas inutiles car je trouve un distributeur de café à 5 pisos et une boulangerie qui a des petits biscuits à 2 pisos pièce.

Après cette petite pause sympa je reprends mes recherches. J’avais noté une autre adresse, le « Little Miami beach resort », et j’en prends la direction. Le hasard fait que la route (plutôt le chemin) qui conduit au Little Miami beach resort passe devant « Kim Garden Inn – Hangover restobar ». Il y a une affiche qui indique des chambres à 499 pisos. Je me renseigne et les chambres à 499 pisos sont à l’intérieur et il n’y en pas de disponible aujourd’hui. Par contre il y a des petites maisons en bambou tressé qui sont à 699 Pisos. Je visite la chambre. C’est simple, il y a deux lits avec moustiquaires, une petite étagère, deux chaises et un ventilateur + éclairage et prises de courant en abondance. Les toilettes sont communes mais propres et grandes avec cependant le défaut de n’avoir aucun accessoire pour suspendre ses affaires. Il n’y a que la poignée de la porte qui peut convenir à cet usage.

J’ai eu de meilleur rapport qualité/prix mais Anda est touristique et je ne fais pas le difficile. Je réserve ici pour deux nuits car le coin est agréable. Il convient pour la baignade et je pense visiter les environs demain en vélo.

 

J26 - lundi 04 février 2019 – Anda, visite des environs

Distance parcourue : 43,49 Km - Moyenne : 14,74 Km/h

Dénivelé montant : 341 m - Pente montante Maxi : 15 %

Dénivelé descendant : 341 m - Pente descendante Maxi : 19 %

Altitude départ : 5 m - Altitude arrivée : 5 m - Altitude Maxi : 61 m

Heure de réveil : 7h00 - Heure de départ : 10h01 - Heure d'arrivée : 14h16

https://www.bikemap.net/fr/r/4758320/#/z13/9.7823802,124.54471/google_roadmap

L’hôtel est dans un coin tranquille et Anda n’est qu’un village plutôt calme. Je n’ai pas mis le réveil et j’ouvre les yeux vers 7 heures ce matin. J’ai passé une excellente nuit dans ma petite cabane. La musique du bar « Hangover » (« gueule de bois » en français) est un peu forte dans l’après-midi et le soir et les chiens du voisinage hurlent parfois. Je ne sais pas si c’est la musique qui leur fait cela ou si c’est autre chose mais ça ne m’a pas empêché de m’endormir hier soir. Ce matin ce n’est pas le bruit qui m’a réveillé car on n’entend aucun bruit en dehors du petit clapotis de l’océan qui est à marée basse.

Je n’ai pas de programme précis pour la journée alors je commence par faire une promenade en bord de mer. La marée est plus basse qu’hier soir et j’avance jusqu’au niveau de l’eau pour voir si, plus loin, les fonds sont plus accueillants pour les pieds. Cela ne semble pas être le cas. C’est encore du sable et des plaques rocheuses parfois douces aux pieds et parfois très agressives. La lumière du matin est bonne et j’en profite pour faire une grande promenade en bord de mer. C’est presque désert.

Je quitte l’hôtel vers 10 heures avec juste une sacoche légère. Je n’ai pas encore pris le petit déjeuner et je m’arrête dans un petit restaurant que j’ai repéré hier soir. Il n’est pas loin de la boulangerie et j’en profite pour y passer aussi et faire une petite provision de bons biscuits.

Je quitte Anda vers 11 heures. J’ai prévu de suivre la route qui longe la côte aussi longtemps que possible. Je n’ai pas fait de trace mais la carte montre une route qui rejoint après environ 20 kilomètres la route que j’ai prise hier et par laquelle je reviendrai vers Anda aujourd’hui aussi. La petite route est très agréable et très peu fréquentée. Elle traverse quelques villages de pêcheurs installés dans des zones de mangrove. Les maisons ne sont pas riches mais les abords de la route sont propres et très souvent fleuris. Les gens sont très souriants et accueillants et les enfants et adolescents n’ont pas peur de l’étranger que je suis. Ils sont même fier de le gratifier d’un « hello » ou « hi » accompagner d’un sourire et d’un geste de la main.

Après cette balade d’une vingtaine de kilomètres agréable par les paysages et par l’accueil des gens je rejoins la route plus importante par laquelle je suis arrivé hier. Comme hier je n’ai pas encore faim mais je m’arrête dans le même restaurant pour le déjeuner. Il y a un petit marché en face et j’y fais quelques provisions de fruits.

Je connais le reste du parcours. Il y a quelques kilomètres sur une route assez importante (pour Bohol mais cela reste très calme) puis ensuite c’est une quinzaine de kilomètres sur une petite route agréable jusqu’à Anda.

Je n’ai fait qu’un petit parcours avec un vélo léger aujourd’hui mais j’ai quand même bien transpiré car c’était un peu vallonné avec quelques courtes rampes jusqu’à 15%. De retour à l’hôtel je commence donc par laver mes vêtements qui sentent la sueur. Je retourne ensuite faire une balade au bord de la mer. Le ciel est maintenant couvert et il y a même parfois un petit crachin. Mais il fait 30°C et ce n’est vraiment pas gênant. Je fais à peu près la même promenade que ce matin. L’océan est toujours aussi bas mais je suis venu équipé pour la baignade cette fois-ci. J’ai juste un maillot de bain, une serviette et mes sandales. J’attache ma serviette à un poteau sous un abri et je pars en direction de l’eau avec mes sandales aux pieds. C’est plus agréable pour marcher et je vais plus loin qu’hier. Il y a assez d’eau pour nager mais ce n’est pas agréable car il y a peu de profondeur et des herbes qui touchent le ventre. Je n’insiste donc pas et je rentre à l’hôtel.

Demain je continue en direction de Jagna et peut-être de Loboc qui est mieux placé pour visiter l’intérieur de l’ile où il y a des choses à voir. J’aviserai demain en fonction de l’heure de départ et de ce que je trouve en route.

 

J27 - mardi 05 février 2019 - Anda - Loboc

Distance parcourue : 89,79 Km - Moyenne : 16,30 Km/h

Dénivelé montant : 382 m - Pente montante Maxi : 8 %

Dénivelé descendant : 382 m - Pente descendante Maxi : 8 %

Altitude départ : 5 m - Altitude arrivée : 5 m - Altitude Maxi : 31 m

Heure de réveil : 6h30 - Heure de départ : 8h27 - Heure d'arrivée : 16h36

https://www.bikemap.net/fr/r/4759307/#/z10/9.6801674,124.292375/google_roadmap

Je mets un peu plus de temps que d’habitude pour me préparer ce matin. Pourtant le vélo est devant la chambre et le chargement est rapide mais la salle de bain partagée oblige à de multiples allers et retours et après une pause d’une journée il faut réorganiser les sacoches.

Il y a deux personnes au bar lorsque je rends la clé de la chambre. Une jeune femme d’une trentaine d’année qui loge dans une petite maison identique à la mienne et en face. Je l’ai entendu téléphoner hier soir et il m’a semblé percevoir quelques mots de français mais mes oreilles me jouent souvent de mauvais tours alors je ne suis sûr de rien.

Je fais un effort pour essayer de percevoir la langue dans laquelle ils parlent. Au début je ne comprends pas un seul mot mais c’est normal car ils sont tous les deux sur ma gauche et je pense ne pas être loin de la surdité avec cette oreille. Pour régler le problème il suffit de faire un demi-tour et de tendre la bonne oreille (ou la moins mauvaise). Cette fois-ci je perçois nettement quelques mots en français.

La conversation s’engage entre nous. Ce sont deux personnes qui ne se connaissaient pas avant et qui sont ici pour faire de la plongée. L’homme doit avoir la quarantaine. Il est de Chamonix et il a amené son propre matériel de plongée. La fille est de la région parisienne (93 je crois) et elle loue le matériel de plongée. Elle est venue sans visa mais elle reste deux mois. Il faut donc qu’elle fasse une prolongation d’un mois comme moi. Ce sera plus facile pour elle car elle n’aura pas besoin d’ACR I CARD qui n’est obligatoire qu’au-delà de 59 jours. Il aurait été plus simple et moins  couteux pour elle de faire une demande de visa de 59 jours en France avant de partir. C’aurait été aussi moins risqué car certaines compagnies refusent d’embraquer les passagers qui n’ont ni visa ni billet de retour ou de poursuite de voyage dans les 30 jours de l’exemption de visa. C’est le cas de Turkish Airlines. La présence du visa sur mon passeport a été vérifiée lors de l’enregistrement à Lyon. L’homme a un billet pour l’Indonésie ce qui lui permettra d’obtenir une nouvelle exemption de visa de 30 jours à son retour aux Philippines.

Nous parlons de choses et d’autres et la montre tourne. Il est plus de 10 heures lorsque je quitte finalement l’hôtel. Il faut encore que je mange et il est 10h30 lorsque je prends la route en direction de Loboc.

Le parcours est facile et le ciel est assez couvert jusqu’à midi. J’arrive à Jagna vers 12h15. C’est un port d’où part un bateau pour Camiguin qui est la petite île au nord de Mindanao dont m’avaient parlé en bien les deux cyclo-voyageurs Philippins rencontrés à Matnog en attendant le bateau pour Samar.

Je n’ai pas l’intention d’y aller car ils m’ont dit que la route qui ceinture l’île fait environ 64 kilomètres. C’est donc une petite île avec une montagne qui culmine à 1500 mètres d’altitude environ, deux petits volcans et des sources chaudes. C’est probablement joli mais c’est aussi assez loin.

Je me renseigne quand même sur les prix. Ils sont d’ailleurs affichés ainsi que les horaires du bateau qui part tous les jours à 13 heures. Si je voulais je pourrais donc partir aujourd’hui. Le prix affiché pour les passagers et 425 Pisos réduit à 340 Pisos pour les étudiants et les seniors dont je fais partie. Le prix pour le passage du vélo n’est pas affiché. Le garçon qui donne les renseignements ne le connaît pas mais il entre dans un bureau pour se renseigner. C’est 425 Pisos pour le vélo. C’est donc le même prix que pour le passager plein tarif alors que pour le trajet Bato – Ubay le vélo était à 100 Pisos et le passager plein tarif à 320 Pisos. Pour l’aller et le retour cela ferait donc 680 + 850 = 1530 Pisos plus probablement environ 150 Pisos de taxe portuaire soit pas loin de 30 Euros en tout. Ce n’est pas une fortune mais cela fait trop pour visiter une ile aussi petite et il faut aussi compter le temps perdu soit environ 2 fois 5 heures de traversée.

Pour l’instant je ne suis pas intéressé mais si je change d’avis lorsque je serai encore sur Bohol il me sera facile de revenir à Jagna. Il faudrait que j’ai un retour d’information exceptionnel pour que cela arrive parce qu’en plus du temps perdu et du coût je n’ai vu que des occidentaux embarquer pendant le temps que j’ai passé au guichet. Je suppose donc que cette ile est quelque peu envahie par les touristes et ce n’est pas vraiment ce que je cherche.

Jagna est une petite ville assez commerçante et je n’ai pas de mal à trouver une restaurant pour le déjeuner. Je complète mon riz poulet par une assiette de spaghettis et un café au Mac’do. Ce n’est pas que j’avais très faim mais il ne me reste que des billets de 1000 pesos pour payer et les petits restaurants et commerces n’aiment pas trop ça. Je refais donc un peu de monnaie en même temps que je me remplis le ventre de nourriture.

Je quitte Jagna vers 13h30. Les nuages du matin ont presque tous disparu et la route suit maintenant l’océan de près. C’est joli et la route est plate et roulante mais l’ombre se fait rare et le compteur affiche 40 °C.

J’arrive à Loay vers 15h45. Ma trace préparée quitte la côte dans cette ville pour prendre la direction de Loboc où il y a des hôtels alors qu’aucun n’est mentionné sur les cartes à Loay. Je fais quand même le tour de la ville mais je n’en vois pas. Je prends donc comme prévu la direction de Loboc qui n’est qu’à environ 6 kilomètres.

Environ un kilomètre avant la ville je vois une première affiche qui indique des huttes à 750 pisos ou des lits en dortoirs à 350 Pisos. Je continue jusqu’à la ville pour voir s’il y a autre chose car les cartes Google montrent deux autres hébergements un peu après l’agglomération.

Je m’arrête dans la ville pour regarder le GPS et je suis immédiatement abordé par un homme qui me propose un hébergement à 600 Pisos avec climatisation et salle de bain privée. Je préférerais un ventilateur mais cela me conviendrait quand même. Il enfourche son vélo tout neuf et me dit de le suivre.

Lorsque nous arrivons à l’hébergement (qui n’a pas de panneau hôtel) la tenancière annonce qu’elle n’a plus de chambre à 600 Pisos de disponible et qu’il ne lui en reste plus qu’à 800 Pisos. Cela me convient moins mais mon guide a une autre idée. Il connait un autre hébergement avec salle de bain privée et ventilateur à 500 Pisos la nuit.

Nous revenons vers la ville dont nous nous étions éloignés d’environ 500 mètres et il me fait visiter une petite maison surélevée et installée sur le terrain d’une grande propriété très jolie et bien tenue. Il y a tout ce qu’il me faut et même un petit balcon avec une belle vue sur la campagne et le jardin de la propriété. Il y a des gens dans le parc mais je ne sais pas qui est le propriétaire. Mon guide me dit que c’est à lui que je dois payer et les autres approuvent. Je lui donne donc 1000 Pisos pour les deux nuits que je passerai ici. Il n’encaisse pas l’argent mais entre dans la maison principale et appelle quelqu’un. Je suppose que mon guide n’est pas le propriétaire mais qu’il va négocier sa commission pour avoir amené un client. Ceci n’est pas mon problème et je m’installe dans le logement qui est parfait pour moi.

Demain je pense aller aux « chocolate hills » en visitant au passage « Bilar made man forest » et le « tarsier conservatoire area ». J’envisage de faire une boucle pour ne pas revenir par le même chemin et aussi peut-être faire d’autres visites

Les « chocolate Hills » sont des petites collines qui prennent une couleur brune à la saison sèche et qui, vue de dessus, ressemblent un peu à une tablette de chocolat.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Chocolate_Hills

https://www.bohol-philippines.com/chocolate-hills.html

« Bilar made man forest » est une forêt qui se trouve en partie dans le village de Bilar et qui est la plus grande forêt plantée par des hommes aux Philippines. Les Philippines ne manquent pas de forêts mais elles sont majoritairement de plantation naturelle. Bohol a perdu beaucoup de forêts par le passé à cause des cultures sur brulis et c’est pour corriger cela que cette forêt a été plantée de 1968 à 1970.

https://visit-bohol.blogspot.com/2012/03/bilar-man-made-forest.html

Le tarsier est le plus petit primate du monde. Il mesure entre 8,5 et 16 centimètres et ne vit qu’aux Philippines.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Tarsier_des_Philippines

 

J28 - mercredi 06 février 2019 -Loboc – Bilar made man forest – Tarsier conservation area – Chocolate hills - Loboc

Distance parcourue : 62,06 Km - Moyenne : 14,53 Km/h

Dénivelé montant : 774 m - Pente montante Maxi : 7 % (14 % sur 500 mètres chocolate hills)

Dénivelé descendant : 774 m - Pente descendante Maxi : 7 % (14 % sur 500 mètres chocolate hills)

Altitude départ : 5 m - Altitude arrivée : 5 m - Altitude Maxi : 393 m

Heure de réveil : 7h15 - Heure de départ : 8h42 - Heure d'arrivée : 17h52

https://www.bikemap.net/fr/r/4760271/#/z12/9.7193453,124.098115/google_roadmap

Je me réveille vers 7h30 ce matin après une très bonne nuit dans ma petite maison de campagne. Je quitte la maison vers 8h40 et je prends la route environ 30 minutes plus tard après avoir pris le petit déjeuner et fait quelques provisions de fruits et de biscuits.

La montée arrive rapidement mais elle est vite suivie par une descente qui ramène au niveau de la rivière Loboc. La « grande » montée commence au kilomètre 6,5 environ et se termine un peu avant le site des Tarsiers après la traversée de la forêt de Bilar. Il y a des attractions touristiques sur ce parcours qui est très fréquenté par les touristes. Je vois d’abord un Zoo qui semble avoir au moins un tigre et un gros serpent. Je ne m’y arrête pas car je peux voir cela ailleurs qu’aux Philippines. Il y a aussi un parc « aventure » (tyrolienne etc…) et des parcs avec activités aquatiques sur la rivière Loboc. Cela non plus ne m’intéresse pas.

Je fais une petite halte photos en traversant « Bilar made man forest ». Cette forêt a été plantée entre 1968 et 1970 et elle a donc environ cinquante ans. Les arbres sont déjà impressionnants et ils font une belle ombre.

Pour arriver au « Tarsier conservation area » il faut passer un point haut vers 400 mètres d’altitude et redescendre sur environ 500 mètres. Le site se trouve au début de la montée suivante. Il y a beaucoup de monde sur le parking et dans les commerces. Je retrouve la dame avec qui j’ai fait connaissance hier soir au restaurant. Comme elle me l’avait dit, elle vend les billets. L’entrée est à 60 Pisos (environ 1 Euro).

Le site consiste en un petit sentier bétonné qui serpente entre les arbres. Il y a une personne du parc à chaque emplacement où l’on peut voir un Tarsier. C’est un animal craintif et il ne faut pas faire de bruit. De plus sa vue est particulière car il a de gros yeux fixes toujours ouverts. Il ne faut donc pas utiliser le flash pour prendre des photos. Je suppose que le personnel du parc est ici pour rappeler ces consignes si nécessaire et aussi pour veiller à ce que les gens ne dépassent pas les barrières. Il n’est pas très facile de faire de bonnes photos avec un téléphone comme le mien car ces animaux sont très petits et ils sont nocturnes. Ils se tiennent donc à l’ombre sous les branchages la journée pour dormir. J’avais prévu cela et j’ai pris mon appareil photo qui n’a pas encore servi cette année. Ce n’est qu’un compact mais il a un zoom optique de 5x et c’est mieux que le téléphone. Ce n’est cependant pas encore l’outil idéal pour cette situation. Pour les gens pressés la visite peut se faire en 10 minutes mais je ne suis pas dans ce cas et je prends le temps de bien observer ces petits animaux que je n’aurai peut-être plus l’occasion de voir. J’ai eu chaud dans la montée et je prends aussi le temps de me rafraichir avec l’eau d’une noix de coco (30 pisos) et de profiter d’une pause bien installé à l’ombre.

La montée qui suit n’est pas très longue et le reste du parcours jusqu’à la billetterie des « chocolate hills » est principalement plat ou descendant. Je fais ma pause déjeuner à Batuan. C’est environ 5 kilomètres avant le site des chocolate hills. Il y a beaucoup de rizières sur ce plateau à environ 300 mètres d’altitude. Beaucoup de parcelles sont prêtes à récolter et l’une d’entre elle est en cours de récolte au moment où je passe. Le fauchage est fait à la main à la serpette et la récolte est transportée dans des paniers portés sur la tête jusqu’à une petite batteuse. Les grains sont mis en sac à côté de la batteuse qui est à peu près au milieu du champ. Lorsqu’ils y a assez de sacs pleins ils sont transportés à dos jusqu’à la route et chargés sur une camionnette.

L’entrée aux chocolate hills coûte 50 pisos. La billetterie est juste avant la grande montée (pente à 14% heureusement pas trop longue) qui conduit au site. Il y a encore beaucoup de monde de toutes nationalités ici. C’est la Chine qui était le pays le mieux représenté lorsque j’y étais.

Le site est joli sans être extraordinaire. Pour avoir une meilleure vue sur les collines un escalier permet de monter sur l’une d’elle. La vue est un peu plus surplombante que celle que l’on a depuis la route mais il faudrait plus de hauteur et l’idéal serait probablement un survol en avion. Le site mérite tout de même largement le déplacement et c’est une bonne façon de terminer une journée de belles visites. Comme pour les Tarsier je m’attarde peut-être un plus que les autres visiteurs. Il est presque 16 heures lorsque je quitte le site et il est trop tard pour faire la boucle que j’avais prévue. Ce n’est pas grave c’était juste pour ne pas revenir par la même route et découvrir peut-être d’autres choses intéressantes. Il fera nuit dans deux heures et il est plus raisonnable de rentrer par le chemin que je connais plutôt que de choisir un parcours qui m’obligerait à terminer de nuit.

J’arrive à Loboc vers 17h30 et je dine avant de rentrer dans mon logement. Ce n’est qu’un petit village et je me suis aperçu hier que les commerces et restaurants fermaient tôt.

Demain je reprends la route sans savoir exactement quel sera mon point de chute. J’ai le choix entre baclayon qui est à une vingtaine de kilomètres seulement, Taglibaran qui est la capitale de Bohol et qui est une ville encombrée et bruyante ou l’île de Panglao qui est très touristique. Je ferai le choix demain en fonction de ce que je verrai.

 

Ajouter un commentaire